Cuivre héliogravé dorée à la feuille d’or 24 carats.
Fusuma 1 à 4 :
24×44 cm
Fusuma 5 et 6 :
65×44 cm
Fusuma 7 :
44×106 cm
Crédits
Boîtes américaines – Pino Amato
Vernis & laques – ALM Déco
Photographies – Edouard Elias & Annabelle Blanche
Montages & retouches – Annabelle Blanche
2024
Fanny Boucher est partie en résidence en février 2023 à la villa Kujoyama, à Kyoto, au japon.
Fusuma est née de ses journées de déambulations à travers les temples, de ses longues heures de contemplation dans les jardins en, de ses conversations aves les artisans japonais et ses lectures.
Cette série est un hommage à la philosophie japonaise du Ma, cet intervalle qui unit, relit les choses et leur donne un sens : la forme est le vide, le vide est la forme.
Maître Moriguchi lui a confié un après-midi : » Le vide n’est pas le vide, il est matière. Sa beauté sert le motif. Le vide est plus important que le motif, il en permet la lecture. »
Dans les temples, face aux fusumas, les panneaux coulissants opaques composés de peinture sur un fond de feuilles d’or patinées, elle établit le parallèle avec les cuivres héliogravés, ces matrices qui l’habitent. La matérialité des fonds, leur lumineuse opacité, leur chatoiement la fascinent. Toujours la patine du temps, omniprésente, comme une collaboration entre l’artisan et le Temps.
A travers cette série, Fanny Boucher nous invite à plonger dans ses compositions murales, convoquant de nouvelles dimensions, celles du temps et du sens.